Brûlant réveil

– Mon cours est annulé, je serai chez toi dans quinze minutes.

La vibration émise par mon téléphone portable résonne soudain à travers le bois de la table de chevet et me pousse à ouvrir un œil, m’arrachant au sommeil délicieux dans lequel j’étais plongé. Encore mal réveillé, je réussis néanmoins à saisir le bruyant appareil. L’heure s’affiche avant même que j’applique mon doigt au capteur d’empreinte digitale : huit heures trente. Avec difficulté, je lis le message que vient de m’envoyer Chloé :

– Mon cours est annulé, je serai chez toi dans quinze minutes.

La jeune femme me précise également que, suite à cette annulation, elle est libre toute la matinée. Mon esprit encore brumeux réfléchit mollement. La belle ne va pas tarder à arriver, son école n’étant située qu’à deux stations de métro de l’appartement. Mais de toute façon elle a les clés. Je peux donc me rendormir quelques minutes, afin de conserver mes forces pour le réveil bien agréable que, sans nul doute, elle me réserve.

Chloé est la fille d’un très bon ami du lycée. Lui et sa femme habitent dans le sud. Ils possèdent une magnifique maison provençale dans le Lubéron. Je passe presque chaque année une partie de mes vacances estivales chez eux.

La jeune femme a grandi là-bas avant d’arriver à Paris il y a peu, pour continuer ses études dans le supérieur. Elle et moi sommes restés plusieurs années sans nous voir. Mes dernières vacances avec elle avaient été pour le moins compliquées. Dans sa jeunesse, nous avions toujours été très complices, malgré la différence d’âge et, peu à peu, ses sentiments pour moi se sont affirmés. Après avoir passé les épreuves du baccalauréat, une chaude après-midi, en l’absence de ses parents, alors que nous étions tous les deux au bord de la piscine, elle m’avait brusquement embrassé, me déclarant son amour. La jeune femme étant encore mineure, je l’avais rejetée. Chloé l’avait très mal pris mais j’étais resté ferme. Je n’étais pas indifférent bien sûr, mais sa déclaration venait bien trop tôt dans sa jeune vie. J’avais écourté mon séjour pour ne pas envenimer la situation. Il s’en était suivi une rupture dans nos échanges, pourtant d’habitude réguliers.

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