Soirée d’infidélité

Il est dix-neuf heures lorsque je sonne à l’interphone de l’appartement de Lucie. La jeune femme habite un immeuble construit dans les années quatre-vingt, situé dans le XIVᵉ arrondissement de Paris. Le bâtiment consiste en un long bloc de béton couvert d’un crépi vieillissant, tapissé à intervalles réguliers de bandes d’une céramique beige, et s’étend sur une cinquantaine de mètres, du côté des numéros pairs d’une rue à sens unique. De profonds balcons – certains juste fleuris, d’autres recouverts d’une luxuriante verdure, quelques-uns à nu – saillissent sur la façade austère, des larges baies vitrées en retrait inondant de lumières les pièces à vivre, lorsque le soleil parisien le permet.

Lucie déverrouille la porte presque immédiatement. Après avoir traversé l’immense hall marbré, haut de plafond, aux lustres contemporains suspendus, espace où seuls les bruits de mes pas résonnent, je m’engouffre dans le silencieux ascenseur, appuyant sur cette touche du septième étage que je connais bien. Après deux ans passés à vivre ici ensemble, Lucie et moi avions mis fin à notre couple d’un commun accord, étant irréconciliables sur la question des enfants. Je n’en ai jamais voulu. Quelques mois plus tard, elle avait rencontré son mari, un ami de son frère. Ils ont depuis eu deux petits, une fille et un garçon.

Arrivé sur le palier, je frappe à l’imposante porte en bois massif à la teinte acajou et la jeune femme m’ouvre. Ravissante, la petite trentaine, de taille moyenne, yeux marron clair, ses beaux cheveux châtains sont coiffés en un chignon, révélant sa nuque adorable. Le top qu’elle porte me révèle son joli ventre plat et bronzé. Un short très court en jeans fait ressortir ses belles jambes dorées. Lors de notre dernier appel, Lucie m’a expliqué rentrer de sa maison de famille à Biarritz. Son mari y est toujours avec les enfants. La jeune femme se hisse sur la pointe des pieds pour me faire la bise, mais de suite je la serre dans mes bras. Son odeur est fleurie, un peu sucrée. Parfum d’une profonde nostalgie. La belle ne porte pas de soutien-gorge, je sens sa poitrine nue sous son haut. Je la libère et elle recule en replaçant une mèche, les joues rouges, l’air gêné. Lucie me prend par la main, m’entraîne dans le salon, mais je la rattrape et me colle à son dos, avant d’enfoncer mon visage dans ses cheveux. Mes mains glissent sous le tissu léger de son débardeur et saisissent sa douce poitrine chaude. Je l’entends distinctement souffler :

– Oh putain…

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