Une danseuse au dîner

Maya m’envoie un texto :

– J’arrive je suis dans le métro.

Après son cours de danse, elle me rejoint à l’appartement. Elle est en général épuisée ces soirs-là. Je prépare un dîner simple en l’attendant. Quelques minutes plus tard j’entends une clé dans la serrure et la porte s’ouvre. Je quitte un instant mes fourneaux pour l’accueillir. Maya entre en repoussant le lourd lampas noir de vignes au motif cachemire du rideau de porte, laisse tomber son sac et se jette dans mes bras. Ses cheveux habituellement longs et flottant sont coiffés en un chignon qui me laisse admirer son joli cou fin. Ses yeux de chat se ferment quand elle m’embrasse avec fougue. Le parfum de son habituel savon pour le corps, à l’huile d’argan, envahit mes narines. Elle porte un legging noir, flattant la finesse de ses jambes et un tee-shirt à manches longues. Alors qu’elle finit de m’embrasser, ses narines frétillent un instant.

– Ça sent bon, t’as fait à manger ?

– Oui, et justement, il faut que je retourne surveiller ma tambouille. C’était bien la danse ?

– Intense, je suis crevée.

Nous quittons l’entrée pour nous diriger vers la cuisine et je me replace devant les plaques de cuisson. D’un geste de la main, je lui indique une bouteille de vin ouverte, un élégant Beaune encore jeune, déjà généreux.

– J’ai pris un verre en t’attendant, sers-toi, je finis de préparer le plat.

Soulevant le couvercle de la marmite, j’hume les légumes qui fondent peu à peu, mêlés à l’huile d’olive et aux herbes sèches, thym, laurier. Maya, adossée au plan de travail en granit volcanique du Zimbabwe, m’inspecte de ses beaux yeux fatigués. Je soutiens son regard un instant. Elle est belle, grande, fine et musclée, capable d’une force insoupçonnée. En contrepartie pour récupérer après un entraînement ou un concert, elle dort des heures entières collée à moi dans le canapé. Ce soir-là, je suis en tee-shirt et pantalon à pince italien, tous deux protégés par un tablier blanc de cuisine, immaculé. Je lui demande :

– J’ai fait une espèce de ratatouille, t’as faim ?

– Pas trop pour l’instant en fait.

Je suis surpris, elle semblait intéressée en rentrant.

– Ah ? Barbouillée ?

Maya arbore un petit sourire en coin, se rapproche de moi en deux pas élégants. Ses joues fines ont rougi, peut-être sous l’effet du vin de Bourgogne. Elle et moi faisons presque la même taille. Sa bouche vient chuchoter à mon oreille d’un souffle chaud :

– J’ai envie que tu me suces. Que tu me lèches, là, en bas.

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