Travailler aux côtés de Luna ces six derniers mois avait été un vrai plaisir, la jeune femme étant sans aucun doute la stagiaire la plus douée que j’ai eue à former jusqu’ici. J’en avais témoigné lors sa soutenance. Elle était venue me remercier à la fin, un grand sourire aux lèvres, heureuse d’avoir brillamment présenté son rapport de stage.
Il existe en ce monde des êtres touchés par la grâce. D’une intelligente vive, excellente dans son métier, Luna était aussi une jeune femme à la beauté stupéfiante, haute de taille, longs cheveux blond bouclés, avec des grands yeux vert jade. Une poitrine plantureuse venait compléter sa sensationnelle silhouette, complétée par un magnifique fessier. Impressionné par son intelligence et sa beauté, j’étais donc loin d’être insensible à sa personne. Néanmoins pendant son stage nos rapports étaient restés exclusivement professionnels. Nous avions travaillé la plupart du temps à distance, mais mon entreprise étant une petite structure sans bureau physique, quelques séances de travail avaient eu lieu à mon domicile, où j’avais le matériel le plus avancé.
Je savais déjà qu’elle souhaitait partir au moins un an à l’étranger et lui avais donc proposé de me recontacter si elle cherchait du travail à son retour, ce qu’elle m’avait assuré qu’elle ferait. Je pensais que nous en resterions là, que le moment de nous dire au revoir était venu, à mon plus grand regret. Mais Luna déclara qu’elle souhaitait me parler d’un projet plus personnel sur lequel elle avait commencé à travailler et qui l’empêcherait peut-être de partir. Cette annonce m’intrigua à l’extrême. Un peu pris de court et devant me rendre chez un client, je lui proposais d’en discuter le lendemain chez moi, ce qu’elle accepta.
En proposant cette dernière invitation, je souhaitais donc autant savoir ce qu’elle manigançait qu’avoir le plaisir de la revoir une dernière fois avant son départ, dans un cadre moins formel que l’impersonnelle et froide salle de soutenance de son école.
Le lendemain, on sonne à l’interphone.
– Bonjour c’est Luna.
– Je t’ouvre, tu connais le chemin.
À mon grand étonnement, entendre le seul son de sa voix suffit à dessiner un sourire niais sur mon visage. Anticipant l’arrivée de la jeune femme, j’ouvre grand la porte de l’appartement pour l’accueillir. Alors que mon ex-stagiaire apparaît au bout du couloir et se dirige vers moi, j’ai du mal à ne pas être captivé par sa sensuelle démarche ainsi que l’incroyable sourire qui se dessine sur ses lèvres lorsqu’elle m’aperçoit à son tour. Je lui propose de la débarrasser de sa courte veste de cuir noir flambant neuve, qu’elle ôte avant de me la confier. L’odeur du cuir mêlée au parfum suave de Luna sur son vêtement fait frétiller mes narines.
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Pascal L'Arc 
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