Nuit d’adultère

Il gèle à pierre fendre ce soir de janvier à Paris, lorsque j’arrive au pied de l’immeuble où vit Emma. Située dans le VIIIe arrondissement, la majestueuse bâtisse à la façade surmontée d’une arche en pierre de taille semble figée par le froid, un léger givre brillant sur la fonte forgée des balustrades. Après avoir traversé en quelques pas l’entrée pavée qui mène à la cour intérieure, je m’engouffre dans la large cage d’escalier, aux murs vêtus de Moleanos et à la rampe cuivrée. Une fois parvenu au 2ᵉ étage et alors que le bruit des pas de mon arrivée est étouffé par un épais tapis rouge au sol, je frappe à la lourde porte de bois sombre de l’appartement de la jeune femme. Pas de réponse. Après une minute d’attente, je lui envoie un texto :

– Je suis sur le palier.

Emma me demande de patienter encore quelques instants. Je les emploie à contempler le travail de l’architecte de l’immeuble, jusqu’à ce que la belle mette fin à mon attente et m’ouvre enfin. Elle m’adresse un sourire navré, en chuchotant :

– Désolé, j’étais en train de coucher le petit, entre.

Elle semble fatiguée ce soir. Ses longs cheveux noirs de jais sont un peu décoiffés, des cernes se dessinent sous ses beaux yeux marrons. Alors que nos lèvres se joignent, je glisse une main dans le dos de la jeune femme et appuie mon baiser tout en la serrant contre moi. Elle me transmet sa chaleur alors que sa peau est rafraîchie par le contact avec mon long manteau de laine épaisse, encore froid. Les cheveux d’Emma exhalent un envoûtant parfum qui envahit mes narines. La belle finit par rompre notre baiser et, un sourire aux lèvres, me fait entrer chez elle en me prenant par la main. Sitôt après avoir refermé la porte, elle me propose :

– Assieds-toi dans le canapé, je reviens. Sers-toi quelque chose à boire si tu veux en attendant.

Puis la jeune femme s’éloigne d’un pas rapide vers la chambre où dort le bébé. Je la dévore du regard. Emma est aussi grande que moi, la peau bronzée. La maternité lui a donné des formes dont je raffole et a encore accru sa poitrine pourtant déjà généreuse. Le galbe de ses fesses que je scrute, alors que la belle disparaît dans un couloir, est à se damner.

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